Hana 1

[Hana]

Bon, je m'y mets!!!


















Nom: Delière

Prénom: Théodor

Âge: 19 ans

Sexe: Masculin

Physique: C'est un jeune homme à la
peau blanche et aux longs cheveux marron chocolat. Ces yeux n'ont pas
une couleur spécial, il sont juste...Sombre. On peut avoir
l'impression qu'il est assez grand, mais c'est surtout qu'il est très
fin. Il n'est pas vraiment musclé, a une allure frêle et timide. Il a un petit problème de vue, alors il lui arrive de devoir porter des lunettes, mais sans ça il s'en passe la plupart du temps.
Caractéristiques/caractère:
Théodor a toujours été maladroit. C'est un mal qui le suit de
nature, il ne peut pas s'empêcher, dans ses paroles comme dans ses
gestes de casser quelque chose. Il a l'air très bête comme ça,
mais c'est enfaite un garçon doté d'une intelligence rare, même si
il ne sait pas toujours en faire bon usage. Il réfléchit beaucoup,
et aime les sciences, la logique. Il a une sainte horreur du
surnaturel et des phénomènes inexplicable, car, comme le dit sa
devise: « Le surnaturel n'est que de la logique mal
interprété ». Il est assez blasé, et se questionne souvent
sur des questions philosophiques. Il aime ce qui est paisible et ne
rêve que de tranquillité, sans oisiveté.


Autres: Il a son oreille droite qui est percé.






[Image: si, si, c'est bien Grellounet XD *pensée pour Honey L.*]

[Hana]

Je choisis....VICTOR HUGO, GO!!!! *pokemon-fan*







Il y avait une lumière un peu aveuglante. Un peu...Beaucoup enfaite.
Théodor marchait d'un pas un peu timide, comme à son habitude; son
corps restait recroquevillé autour de son tronc, ses jambes étaient
un peu serrées. Il voyait les clochards qui s'alignaient contre les
murs, leurs bonnets vissé sur leurs têtes.








« Ah, vivement que j'arrive... »







Sa mère lui avait dit de faire une promenade et d'aller voir à
cette rue, en Paris... Une grande façade se dressait juste à
l'adresse qu'on lui avait indiqué.



Théodor repéra la sonnette et appuya son long index sur le bouton.
Un petit bruit se fit entendre à l'intérieur. Une bonne vint vite,
habillé d'une longue robe noire couvrante un d'un tablier blanc.


Elle le reconnut aussitôt, lui dit avec un petit accent Allemand que
« Monsieur Hugo vous attendait » et l'emmena à l'étage,
dans un bureau long mais serré. Un homme grisonnant était assit sur
un fauteuil juste au fond. Des tableaux d'une grande beauté, mais
qui lui paraissait étrange était accroché sur le mur, entre deux
meubles en bois très travaillés, remplit de livres et de bibelots
qui semblait provenir de partout sauf d'ici, de France.


La bonne s'inclina, puis fit demi-tour et ferma la porte, laissant
Théodor et l'homme seul.


« Bonjours, dit Théodor en bafouillant quelque peu et en
faisant une petit révérence. Je...Je suis Monsieur Delière, ma
mère m'a envoyée ici pour voir Monsieur Victor Hugo... »


Son visage ne cachait pas l'appréhension qu'il ressentait.


L'homme tourna alors sur son fauteuil, jusqu'à être en face du
jeune homme. Il avait un petit sourire de grand père heureux de voir
ses petits-enfants.


« Bonjours, Monsieur Delière, dit-il d'une voix un peu rauque.
Votre mère m'a beaucoup parlé de vous. Je suis très heureux de
vous voir ici. Tenez, prenez une chaise -il montra une chaise près
d'un secrétaire de sa main massive et ridée-, mon petit... »


Théodor s'executa en se cognant à un meuble, ce qui fit vibrer le
meuble et tomber un bibelot de la verticale à l'horizontale. Un
petit bruit sec de cassure se fit entendre.


« ...OH NON!!! Je suis désolé, tout est de ma faute, je suis
extrêmement maladroit!!! Voulez-vous que je vous rembourse?! Oh mon
Dieu... »


Il se mit sur la pointe des pieds pour observer l'objet en question.
C'était une figurine en porcelaine blanche, peinte à peine. Théodor
n'en avait jamais vu des comme ça, aussi fine, aussi
brillante...Mais l'art n'était pas son fort, alors il s'en fichait
un peu à vrai dire. Tout ce qu'il se disait, c'est qu'il venait de
casser quelque chose alors qu'il n'était pas chez lui.


« Oh, ma petite figurine en porcelaine de Chine...dit sur un
petit ton de regret Monsieur Hugo. Bon, ce n'est pas si grave,
j'essayerai de la réparer. Et puis j'en ai d'autres... »


De Chine?! Elle venait de loin, la petite...


« Enfin, on m'avait déjà dit que tu étais maladroit...Ce
n'est pas grave.


-On...On vous a déjà parlé de...Moi?


-Bien sûr! Je vois souvent ta mère. Elle m'a dit beaucoup de choses
sur toi...


-Ah. Mais...Je...J'ai une question...


-Oui?


-Je...Enfin, qui êtes-vous? »


Théodor comprit tout de suite qu'il venait de faire une bourde.
Monsieur Hugo le regarda avec des yeux ronds, puis se calma un peu et
laissa échapper un petit rire un peu crispé.


« Enfin, mon enfant, n'as-tu jamais lu mes œuvres?


-Et bien...J'ai parfois vu votre livre sur la table de chevet de
mère, mais...


-Que lisait-elle?


-Heu...Les...Les Miséreux, je crois, je...Je suis désolé...


-Et bien...Ne soyez pas désolé. Je n'oblige personne à lire mes
romans!


-B-Bien... »


Il y avait une certaine tension. Puis, des pas se firent entendre
dans le couloir et des petits coups secs vinrent occuper le silence
de la pièce. Monsieur Hugo dit d'entrer.


Une nouvelle soubrette arriva, alletante, et lui dit dans un souffle


« Votre fils Monsieur François-Victor a fait un malaise!! »


Monsieur Hugo se leva d'un bond. Puis son regard se porta vers
Théodor. Il esquissa un sourire polie et dit d'un ton calme alors
qu'une vague d'anxiété le rongeait:


« Monsieur Delière, je vous prierai de m'excuser, vous pouvez
prendre conger. Une nouvelle servante viendra vous raccompagner. »


Le vieil homme se leva un peu difficilement, serra rapidement la main
que Théodor lui tendait puis partit vite en laissant la porte
ouverte.


Après que son hôte soit partit, Théodor fit quelques pas en
faisant attention de ne rien casser cette fois, observant toute la
pièce. Sur la table de l'artiste, il y avait des plans d'un meuble
massif et très fonctionnel. Il regarda ensuite les tableaux, jusqu'à
ce qu'une bonne vint le chercher et le raccompagner.


Il se souvint dans la rue du nom du roman que sa mère lisait.
C'était 'Les Misérables'.

[Hana]

Ce matin, en allant chercher le courrier, le facteur avait remit à
Théodor un petit paquet.


« Tiens? Je n'ai pourtant rien commander... »


Le jeune homme venait juste de se réveiller, alors il se cogna
encore contre la porte avant de pouvoir enfin rentrer dans son petit
appartement du rez-de-chaussé. Il pose sur la table le paquet
soigneusement emballé, puis alla s'attacher ses longs cheveux en une
queue de cheval. En essayant de mettre son élastique, il se tordit
un doigt.


« AÏE!!!! » couina t-il en pleurnichant. Ensuite, il
retourna en se massant l'index à la cuisine pour se préparer une
tartine. Il s'entailla le doigt avec le couteau en coupant le pain,
se qui fit couler du sang sur la tartine tranchée. Le sang coulait
bien et la peau morte à présent le gênait en pendouillant.


« Oh nooon... » se dit-il en fourrant son doigt
ensanglanté dans sa bouche. Il arriva tout de même à tartiner de
beurre son morceau de pain avec parfois des tâches rouges et se
l'enfourna dans la bouche. Il mâchouilla son morceau de pain beurré
et sauta dans la canapé. Il atterrit dessus puis s'immobilisa d'un
coup: il venait de se mordre la joue après son saut sur son
clic-clac. Il avala en s'étouffant à moitié le bout de pain et se
remit à pleurnicher tout en saisissant la télécommande. Il
l'alluma et tomba sur une émission sur les phénomènes surnaturels.
Tout en finissant sa tartine, il regardait en poussant des
grognements de désapprobation à chaque nouveau cas. A un moment, il
y en eu un particulièrement illogique, ce qui mit en rogne notre
petit bonhomme. Il se leva d'un coup en criant « MAIS NON, CE
N'EST PAS POSSIBLE!!!! CE N'ETAIT PAS UN NUAGE TOXIQUE!!!! »,
mais dans son élan, il se cogna la jambe contre le meuble à côté
du canapé. Il resta dans la position où il était pendant quelques
secondes puis se laissa tomber dans le canapé juste derrière lui.
Il se remit à pleurnicher en se demandant ce qu'il avait fait pour
toujours finir en sang à la fin de chaque journée.


Et la mâtinée continua comme ça; il n'arrêtait pas de se cogner,
couper, casser...


Puis il se rappela: « Le paquet, je ne l'ai pas ouvert!! »
Il prit avec mille précaution une paire de ciseaux, puis coupa
lentement le ruban qui entourait le papier craft. Une couche de
papier bulle se trouvait en dessous. Il enleva le scotch le plus
doucement qu'il pût. Et il tomba finalement sur une mini valisette
rouge avec des petits lapins qui très mignons qui se soignait
mutuellement. Il trouvait ça légérement cucul, mais bon... Il
l'ouvrit finalement après avoir observé tous les petits lapins avec
des bandages et des pansements.



Dedans, il y avait tout un assortiment de produits de soins
miniature: mini désinfectant, mini cotons, pansements de toutes
sortes et formes...


Théodor esquissa un sourire de surprise, même si il trouvait ça
encore un peu gnangnan...


Puis un papier tomba par terre, qui provenait du paquet. Théodor se
baissa un peu trop vite et se craqua une vertèbre. En remontant le
plus doucement -et en se prenant le bord de la table dans la tête-,
Théodor retourna le papier. Il n'y avait que 2 mots:


« Joyeux anniversaire!!!♥ »




Fin ~♥

[Hana]

« Je suis le sac...Le sac... » En effet, c'était un
grand sac. Grand. Juste trois mètre de haut et quatre de large..
Théodor se mit à courir, car le sac commençait à essayer de le
dévorer. Il devenait de plus en plus grand au fur et à mesure qu'il
s'éloignait. Hey. Mais attendez. Dans ce cas...


Théodor fit demi-tour. Son courage dépassait de loin celui qu'il
avait d'habitude. Mais il savait que ça allait marcher. C'était
logique. Et en effet. Plus il s'approchait, plus le sac devenait
petit. Finalement, il devint plus petit que lui, et Théodor baissa
un bras pour saisir la hanse de la sacoche camel. Hum. Pas si
terrifiant... Il le cala contre sa hanche, et continua son chemin. Il
n'y avait pas d'obstacle, on aurait juste dit une immense pièce
blanche naturellement lumineuse. Puis il aperçut des formes
biscornue et vertes. Plus il s'avançait plus il distinguait. Des
cactus. Plein de cactus. D'un coup, le jeune garçon devint beaucoup
plus maladroit. Dès qu'il atteignit la cîme des plantes, il tomba
raide et s'empala contre des piques. Il avait mal mais son corps
n'avait rien comme blessures. Et chaque fois qu'il faisait un pas,
c'était la même chose. Il s'empalait à un cactus, ressentait la
douleur mais son corps restait comme neuf, en meilleur état même
qu'avant. Finalement, après maintes empalement, il sortit de la
forêt. Il y avait désormais un environnement comme un village
Moyen-Âgeux. Ah. Vu le silence et le...Mouvement inexistant, le
village était fantôme. Théodor fit quelques pas pour voir.



« Un village...Fantôme. Enfin, 'fantôme', ça n'existe pas.
C'est juste qu'il a été abandonné. »


Puis, il passa devant une vitre longue. Il passa distraitement, mais
revint vite. Et pour cause; en se regardant, il se rendit compte
qu'il avait des habits de soubrette. Il en resta bouche bée, se
regarda sous toutes les coutures tout en gémissant de désespoir et
d'effroit. Et d'un coup, il eu un cri encore plus grand. Il se vit
dans le reflet de la vitre. Mais en deux exemplaires. L'un était en
soubrette, pas l'autre. Il affichait des vêtements rouge sang, avec
quelques détails noir. Il paraissait beaucoup plus...Sadique que
Théodor en soubrette. Le Théodor en rouge bondit alors vers la
soubrette. Il lui enserra le cou avec sa main. Tout son corps
semblait invincible, fort. Tout le contraire de Théodor-soubrette
qui était faible, ressemblant à une éponge, sans muscle, force,
volonté...Un combat s'engageait entre les deux, même si l'issue du
combat semblait évidente. A un moment, notre Théodor, tout timide
et faible sentit son genoux bouger tout seul et asséna un violent
coup dans le ventre de son adversaire. Celui-ci resta quelques
secondes figé, puis il se mit...A se dégonfler. Un gros trou
l'avait percé, dû au coup de genoux de Théodor. Le percé se
désintégra. Théodor était de nouveau seul. Et là, à ce
moment-même, il eu une pensée: enfaite, tout cela été iréel. Ca
ne pouvait pas être possible, tout simplement. Et à cette pensée,
tout devint clair...






« AH!!!! » Le cri résonna dans la pièce. Théodor se
rendit compte qu'il était allongé en croix sur son lit, de travers
et en sueur. Ces longs cheveux s'étaient emmêlé durant son rêve.
Oui, c'était bien un rêve. Enfin, plus un cauchemar.


...Un mauvais rêve?




-♥-

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