Re: 'Cross' --

[Hana]

Merci XD

Et je préfère 'il avait' que 'il eu' :3

[Hana]

L'homme avait été enterré dignement, dans une petite messe à part. Magda avait dit qu'il voulait être incinéré; il fut brûlé. On l'installa sous un rosiers qui donnait des fleurs rouges. Ce jour là, le temps était gris, mais quand on reboucha le trou qui contenait la petite boîte avec les cendres, un rayon de soleil vint se manifester.

Avant la mort de l'homme, Magda avait écouté ses confessions. Il lui avait raconté sa vie. Cela troublait extrêmement la femme de joie, car il y avait beaucoup de ressemblance avec sa propre existence, et parce qu'elle avait vue cet homme mourir sous ses yeux. Elle se sentait impuissante et faible. Il était déjà 14h, mais elle ne se sentait pas capable d'aller réconforter et écouter les Hommes en mal d'amour...Un amas de doutes lui troublait l'esprit. Elle n'avait rien mangé depuis plusieurs jours, elle était trop occupé à réfléchir.
Puis, des coups secs se firent entendre derrière la porte de la caravane. Elle savait déjà que c'était le prêtre. Elle se déplaça hors de son lit et alla ouvrir la porte. Son esprit ne l'avait pas trompé, derrière la porte il y avait bien le prêtre, un panier au bras.
<<Bonjours Magdalenna. Je te dérange?
- Hum. Non. Entrez...>>
Elle sortit dehors, une simple robe sur le corps.
<<J'ai fait un Goulasch, j'avais du surplus alors je te l'ai amené.
-Hum...
-Aller, ne refuse pas ça, je n'ai pas envie que tout soit gâché!!dit-il dans un petit rire.>>
Magda se laissa convaincre, sortit deux assiettes et deux cuillères. Elle avait faim.
<<Enfin...commença le prêtre, après avoir remplit les deux assiettes. Tu es pâle Magda.
-Je ne sais pas. Cela fait plusieurs jours que je ne me suis pas regardé dans un miroir.
-...
-Bon appétit.>>
Et ils commencèrent à manger le plat.
<<J'aimerais te demander quelques chose Magda, dit le prêtre entre deux bouchées.
-Oui? répondit-elle après avoir avalé sa cuillèré
-Et bien, sans vouloir être indiscret, qu'a dit l'homme?
-Il m'a parlé de sa vie, dit-elle, toujours aussi neutre.
-Développes?
-Hum. Et bien, tout cela a été très compliqué. Il est naît, il a vécut et maintenant il est mort.>>
Le prêtre eu petit rire d'abandon. Il finit son assiette, parla un peu avec Magdalenna et lui laissa encore un reste de Goulasch, 'en prévention' comme il aimait dire. Il était content, Magda semblait mieux. Il pouvait repartir sereinement.
Maintenant, il attendait de voir l'avenir. Mais il ne voulait pas voir Magda faner. Cela l'aurait vraiment démoralisé.
Alors il était là, à s'occuper d'elle.



-Préparez-vous à une suite...Surprenante!-

[Hana]

Ils étaient tous les deux, juste les draps. Il s'y prenait très doucement, embrassant le cou et la nuque de Magda. Celle-ci ne portait plus que ses bas, ses bijoux et un dernier sous-vêtement.Elle se laissait faire, comme à son habitude, et faisait les gestes qu'elle pensait être nécessaires. Il fit glisser sa main droite le long du corps de la femme et finit sur les cuisses, mettant sa main dans le bas de la femme et commença a le faire glisser doucement. Magda frissonna en sentant le nylon glisser le long de sa peau, l'homme s'en rendit compte et l'enlaça tendrement. Magda se sentait bien dans ses bras. Ça lui faisait comme une prison toute chaude et douce. Enfin, sentant que Magda était de nouveau rassuré, il la re-plaqua contre le lit et la regarda un instant.
<<Qu'est-ce qu'il y a? murmura Magda
-Non, rien, je vous regardais juste...>>
Il la fit venir contre lui et commença à l'embrasser. Magda était habitué et ne rougissait plus. Mais cela lui faisait du bien d'être aimée comme ça, même si c'était faux et ironique.
L'homme lui enleva son deuxième bas. L'action devenait plus vigoureuse.

Magda attendit que l'homme se soit complétement re-habillé, enfila a son tour ses sous-vêtements et une petite robe noir à dentelle qui lui passait sous la main. Elle noua ses longs cheveux bouclés et raccompagna jusqu'à l'entrée du terrain vague son client. Puis après avoir échangé deux mots, elle le regarda s'éloigner en réfléchissant à ce qu'elle allait faire après.
Elle retourna dans sa caravane, enleva ses escarpins et attendit un peu pour voir si le prêtre allait venir. Au bout de quelques minutes, elle se reprit et alla changer les draps. Puis des coups secs se firent entendre à la porte.
<<Le voilà...>> se dit Magdalenna en pensant au prêtre.
Elle alla ouvrir la porte. Sauf que derrière cette porte, il n'y avait pas le prêtre. C'était un grand jeune homme, plus grand que Magdalenna, le teint blanc mais en même temps légèrement bronzé. Il avait une coupe rasé sur les côtés et une grand touffe de cheveux sur le dessus du crâne qui allait vers la gauche. Ses vêtements étaient simple mais distingués. Il avait un air légèrement boudeur sur le visage.
Enfin, celui-ci se retourna à l'entente de la porte qui s'ouvrait. A la vue de Magda, il prit une grande inspiration et courut vers elle.
<<MAGDALENNA!!!!!!!!>> cria t-il, extrêmement surprit mais content, en lui faisant un câlin réjouit. Dans sa vitesse, il avait propulsé Magda contre le lit, en face de la porte.
Parlons de Magdalenna, justement. Celle-ci ne comprenait rien. Elle croyait avoir déjà vu cet homme. Mais elle ne savait plus où...Les questions se basculait dans sa tête. Elle l'avait déjà vu, elle en était sûre. Elle fouillait dans sa mémoire aussi loin qu'elle pouvait. Elle en avait vue, des hommes dans sa vie, elle venait même d'en quitter un! Mais celui-là, elle l'avait connu il y a bien longtemps. Puis tout d'un coup, elle se rappela.
<<...Baczil?!>>




-Plus sur Baczilounet la prochaine fois ♥-

[missy-octopusy]

BACZILLLL!!!
j'en connais une qui va être contente XD

[Hana]

Ce matin là, comme tous les matins, Magda s'éveilla à l'aube. Elle se leva, fit machinalement les même gestes, comme tous les matins. Mais quelque chose n'allait pas. Ce matin là, elle fit un geste quelle ne faisait pas d'habitude. Elle baissa les yeux sur le sol. Une grosse masse avec une couverture se situait entre le petit autel et la penderie.
<<...Ba...Baczil?>> balbutia Magda d'une voix clair mais un peu hésitante, timide.
<<Huuummmmm...Laissez moi dormiiiiir...Dodoooooo...>>dit Baczil a moitié dans son sommeil.
Magda le laissa donc là et partit à sa messe matinale après avoir jeter un dernier regard à son frère. Après deux heures de messes, en rentrant, Baczil dormait toujours. Elle ne savait pas vraiment comment le réveiller...
Après quelques minutes de réflexions, elle décida de le laisser dormir. Elle se mit donc à ses tâches quotidiennes, astiqua, se prépara. A l'heure du repas, elle entendit un mouvement près de l'autel.
Baczil ouvrit un œil, bailla, resta un petit temps figé puis se leva d'un coup.
<<OUAHAAAA?!!!!Je suis où?!!Oh mon Dieu!!!!Magdalenna!!!Mais jeeee...Heu. Ah si enfaite...
-...
-Magdaaa!!!!Je suis tellement heureux de te revoir!!!>>
En ces mots, il se leva et s'avança à grand pas enthousiastes vers la femme. Mais ce bonheur n'était aucunement partagé.
<<Ne me touches pas.
-Ben...Si, pourquoi?
-Écoutes Baczil, je ne sais pas ce que tu fais là mais dans tous les cas je ne veux pas te voir. Retourne chez mère, et ne reviens plus.
-Magd...
-Appelles-moi Madame Yöwsti.
-Et bien, 'Mâdâââââââme Yowsti', j'aimerai dire que je vous ai cherché pendant plusieurs années, et que maintenant que je suis là, je ne repartirais plus.
-Baczil. Tu n'auras rien de bien ici.Vas-t-en.
-Magdalenna, si tu es là, j'aurai au moins un truc bien.
-...Pardon?
-Magdalenna, je t'aime.
-Je sais.
-Tu m'aimes?>>
Magda resta un peu cynique, dégaina lentement une cigarette, la porta a ses lèvres et l'alluma. Le ton de la femme était calme, discret, doux mais dur, tandis que celui de Baczil était fort et avait une pointe d'innocence dans le fond.
<<...Je dois prendre ça comment?
-Pars.
-Magdalenna...>>
La femme eu un regard noir tout en restant dos à Baczil.
<<Je ne veux pas de toi ici. Vas t'en.
-Mais Magd...>>
Elle se leva brusquement, toujours sans regarder Baczil. Tirant sur sa cigarette, elle s'avança vers la porte de la caravane, l'ouvrit et laissa un espace pour que quelqu'un puisse passer. Baczil ne comprit pas tout de suite. Il fallut attendre que Magda redresse la tête et la tourna vers la porte.
<<Pars. Tout de suite.
-Ah ouais?! Et beh nan!!! Et même que de toutes façons je vais rester!!!!Et heu...Je...Heu... Je sais pas quoi faire là...>>
Magda souffla une grande volute de fumée et attendit.

Baczil commençait à suer à grosses gouttes. Il ne voulait pas que sa grande sœur se mette en colère. Enfin quelque chose dans le genre, il ne savait pas. Il était juste très déçu; après avoir fait tant de kilomètres, il espérait que Magdalenna l'attendrait avec un grand sourire, un bon petit plat à la main, lui souhaitant bonsoir, lui sautant en cou, et même plus...
Mais tout ceci n'était que rêve. Et le rêve est tout, sauf la réalité. A la limite, une réalité idéalisée.
Dans tous les cas, il ne savait pas trop quoi faire. Finalement, sans vraiment savoir ce qu'il faisait, il se leva, les jambes un peu tremblante, une boule dans la poitrine, la vision légèrement trouble, une drôle d'impression dans les yeux, comme si il allait pleurer de désespoir, de tristesse, de fatigue...
Il franchit la porte et s'en alla, en se retournant et voyant la porte se refermer lentement, puis claquer doucement.
Pauvre Baczil...C'est ce qu'il pensait à ce moment là. Il regrettait de ne pas être plus courageux. Il aurait bondit vers sa sœur et lui aurait dit directement quelque chose comme 'Nan, jamais de la vie, je vais te protéger de ce monde!!' et l'aurait embrasser, comme dans ce film qu'il avait vu!!
Mais...Non. Ce n'était pas le cas. Ces pas le dirigèrent vers une rue avec quelques personnes. Puis il sentit quelque chose qui venait d'entrer en collision contre son corps.
<<Hum?>>
Il baissa la tête. Un homme venait de se cogner contre lui. Enfin, plutôt un prêtre.
<<Oh!! Excusez-moi monsieur le prêtre!!! dit Baczil en faisant un pas en arrière
-Oh, ce n'est rien, dit le prêtre en se frottant sa tête blanche.
-Je suis vraiment désolé, dit Baczil dans un petit rire d'excuse en s'inclinant légèrement.
-Non, ce n'est rien jeune homme...Hum?Oh, je vois que vous n'êtes pas d'ici...Vous vous êtes perdus sur la route d'Odessa?
-Odessa? Oh!, oh non, je suis venu ici pour voir ma grande sœur, je ne cherche pas à aller en Ukraine!
-Excusez-moi dans ce cas, beaucoup de personnes qui viennent ici vont soit à Odessa, soit dans les environs de Bolhrad...>>
Baczil ne comprenait pas tout ce qu'avait dit le prêtre, mais on lui avait toujours dit d'acquiescer poliment.
<<Enfin, excusez-moi pour mes hypothèse sans grand sens, dit le prêtre un sourire aux lèvres. Avez-vous besoin d'aide pour trouver votre sœur?
-Et bien...Je l'ai déjà trouvée. Mais elle m'a mise à la porte en me disant de ne plus jamais revenir, dit Baczil avec candeur dans la voix.
-A-ah...Puis-je demander qui est-ce?
-Oh oui, je ne sais pas si vous la connaissez, c'est la femme qui habite dans la caravane dans le terrain vague, Magdalenna Yöwsti...>>
Le prêtre élargit soudainement ses yeux puis partit dans un grand rire.
<<Heu...Puis-je vous demander ce qui vous fait tant rire?
-Et bien, dit le prêtre tout en continuant son fou-rire, disons que j'allais justement la voir!>>






- Parce que je l'aime et que la suite, elle va bientôt arriver!!-

[Hana]

La destiné. Cette chose est assez étrange. Tous le monde connait les diseuses de bonne aventure, celles qui prédisent l'avenir dans le creux de la main. La question est: notre avenir est-il déjà tout tracé? D'une part, cela serait dommage. Alors que l'on viendrait de naître, notre route serait déjà tracée. Nos maladies, nos peines, nos joies, nos bonheurs, nos espoirs.
D'une autre part, cela serait assez étrange. Quoique l'on fasse, tout serait déjà joué. Notre avenir ne pourrait dériver.
Cela voudrait aussi dire certaines choses, tel que: si notre avenir est tout tracé, si il est dit qu'une personne doit venir pour vous libérer d'un poids mais que vous ne voulez pas affronter les choses, dans tous les cas, il reviendra à la charge et vous fera avancer. Même si on repousse les choses, elle finirons par se produire. Ce ne serait qu'une question de temps et de conséquences.
Mais il y a aussi une phrase qui résonne. Une phrase qui a aussi son importance et qui contredit tout ce que je viens d'écrire: <<La seule personne qui peut changer ton avenir, c'est toi-même.>>


Elle était vraiment blasée. Magdalenna ne ressentit pas la moindre émotion en revenant dans la partie 'vie' de sa caravane. Enfin, c'est ce qu'elle croyait. Enfaite, elle avait un pincement au cœur. Elle s'obligea à ne pas réfléchir, et finit par s'assoir machinalement devant son assiette, froide à présent, tout en finalement se laissant un peu penser aux autres possibilités, histoire de se prouver qu'elle avait prit la bonne décision. Elle aurait très bien pu l'ignorer. Ou encore, elle aurait pu l'accueillir chez elle, mais à certaines conditions. La boîte de ses souvenirs qu'elle avait enfouit si profondément restait bien là où elle était d'habitude. Mais quand même. Elle se serait attendue à voir n'importe qui, sauf lui. Surtout qu'il n'arrêtait pas de lui susurrer son amour... Enfin, dans tous les cas, elle n'avait pas flanchée, elle était plutôt contente d'elle.
Mais tout de même...

<<Ah, voilà la caravane!!dit joyeusement Baczil, l'air d'un gamin qu'on emmène pour la première fois à la fête foraine.>>
La prêtre esquissa un sourire de grand-père.

Magdalenna jeta finalement son assiette. Elle avait légèrement mal au cœur. Comme un sentiment de culpabilité, tout au fond.
Puis finalement elle rangea tout dans son petit lave-vaisselle de récupération et se dit que son premier client allait peut-être bientôt arriver et qu'il fallait qu'elle prépare tout; elle était en retard.

Baczil avait le cœur qui battait à cent à l'heure. Mais il se disait qu'il était dans son bon droit, et que de ce fait il pouvait parfaitement venir et finalement 'conquérir' Magdalenna. Il se l'imaginait déjà tout souriante en train de lui préparer de bons petits plats, tous les deux en train de se balader dans le village, et même peut-être lui offrir une nouvelle vie dans un endroit moins miteux, avec une belle maison et 3 chiens, une cheminée et des virée vers l'Europe de l'Ouest pour avoir de la bonne nourriture... Mais il fut vite sortit de sa rêverie quand il vit le prêtre qui frappait à la porte. Dommage, il aurait voulu le faire...

Magdalenna était juste en train d'enfiler son tablier de travail qu'elle entendit des coups à la porte.
<<Mon premier client? Déjà?>> se dit-elle alors qu'elle enlevait son tablier pour aller ouvrir.

Le verrou tourna dans la serrure. Le prêtre regardait un peu Baczil du coin de l'œil. <<Bel homme. Enfin, ce n'est qu'un gosse. Mais il est assez sympathique...>>
Et juste quand il finissait cette pensée, Magdalenna ouvrit la porte.
<<Bonjours Magdalenna, dit le prêtre de sa voix de vieil homme, comme si de rien n'était, avec cette petite touche chaleureuse.
-...Bonjours, dit Magdalenna d'une voix glaciale et tranchante.>>
Baczil, lui ne savait pas vraiment quoi faire. Il resta un peu bêtement à côté du prêtre alors que celui-ci échangeait de brefs mots avec Magdalenna, de mauvaise humeur apparemment.
Un grand silence s'installa au bout d'un moment. Le prêtre commençait à se poser des questions.
<<Bon, ça suffit, lâcha finalement Magda au bout de minutes insoutenable. Baczil, je t'ai déjà dit de partir. Je ne veux pas avoir à le redire.
-M-Mais non!!!!!!dit Baczil comme un petit garçon offensé. J'veux pas déjà, et puis heu...J'ai des trucs à te dire!!!>>
Le prêtre ce sentait un peu comme un intrus ici. Alors, comme ça, Magda avait des personnes qui l'aimait déjà? Il ne savait rien sur son passé, et ça ne l'intéressait pas.
Enfin ça, c'est ce qu'il disait. Il voulait réussir à comprendre cette femme, et donc savoir ce qu'elle avait été avant pour comprendre, oui, comprendre pourquoi elle était comme ça aujourd'hui.
<<Bon, ça suffit, dit Magda d'une voix qui avait un fond de menace. Tu ferais mieux de chercher quelque part où dormir. Tu as de la route à faire pour rentrer.
-Magda!!Écoute-moi enfin!!!
-Je n'ai rien à entendre de ta part. Toi par contre, je te demanderai de bien vouloir m'écouter avant de devoir utiliser la force pour te faire partir.
-Hein?! s'exclama Baczil, avant que le prêtre ne le pousse légèrement.
-Magda, Magda, pas de violence je vous prie. Bon, pour que Monsieur Baczil n'ait pas de problèmes, je vais l'accueillir chez moi pour cette nuit. >>
Cette idée n'enchantait guère Magda qui leva un sourcils en signe de colère intériorisée.
<<Bon, je peux te parler maintenant?
-...
-Bon, et bien heu...J'ai...Hum...Madame...Mère...
-Hum?>>
Magda sembla d'un coup beaucoup plus intéressée.
<<...Oui?
-Elle est...Partie...Enfin, oui. Elle est décédée.>>
Un froid glacial se mit dans Magda. Elle ne pû laisser son sentiment en plus profond d'elle et son visage devint, triste mélancolique. Elle ne voulue pas y croire.
Finalement, elle serra les lèvres, remit sa tête droite, digne.
<<Il fallait bien que cela arrive un jour. J'espère que tu n'as pas fait tout ces kilomètres pour me dire ça?
-...En partie.
-Hum...Excusez-moi, Monsieur Baczil...Magdalenna...Puis-je connaître votre lien?
-Oh, oui, bien sûr!!dit Baczil, un peu confus. Et bien, je suis le demi-frère de Magdalenna!>>
Il fit un grand sourire, comme si il ne vivait que pour ça. Inutile de dire que Magda aurait préféré que le prêtre ne sache rien. Mais bon, il l'aurait su un jour ou l'autre. Et puis elle était abattue.
De son côté, le prêtre était assez surpris. Enfin, il ne savait pas vraiment. Comme ça, ils avaient un parent en commun? Et bien...

Il en resta bouche bée pendant quelques secondes. Mais il était aussi content de voir que quelqu'un s'occupait un peu de cette drôle de femme. Il avait bien fait de retenir le jeune homme. Qui sait ce qu'il pourrait lui apprendre sur Magdalenna...








- AHHAHAHAHAHAHAHAAAAAA!!!!Enfin finit ;_; C'est long, alors soyez content!!!!!-

[Hana]

Et on pensait que ça s'arrêterait là,

On était juste deux gosses, coincés dans la vallée

Mais finalement, qu'est-ce qu'il reste,qu'est-ce que nous avons encore?

Peut-être rien, mais sûrement tout

Tout du moins un sentiment de soleil dans le fond de la gorge

Quand on repense à ce temps là

Si doux, si innocent

On ne savait rien, on était des enfants.


Deux tasses remplit d'un thé Russe,sur la table.
"Tu ne te sers pas, Magda?"dit le vieil homme de sa voix forte mais douce.
La grande femme, d'au moins 1m75 ne répondit pas. Apparemment, elle se sentait trahie. Jamais, au grand jamais, elle n'aurait pensé que le prêtre serait complice de cet espèce de gamin aux cheveux blond presque blanc. Elle lui avait dit de partir. C'était n'importe quoi!!
Le jeune garçon, lui, ne bougeait pas.Il sentait bien que sa sœur le regardait. Et pas d'un air très gentil. Il se demandait si finalement, il arriverait à l'avoir avec lui dans la maison avec les trois chiens. Il pensait revenir et qu'elle l'accueillerai comme le Messie, les bras grand ouverts...
Mais non. Absolument pas. Magda, elle,avait pensée durant une fraction de seconde de prendre la bouteille vide à côté d'elle et de fracasser la tête de son frère en lui criant de partir. Mais bon, elle aurait eu de graves ennuis à cause de ça, donc elle oublia vite cette hypothèse pour se re-concentrer.
Calme, calme.
Elle ne devait pas se mettre en colère,ou elle allait avoir de gros, très gros problèmes.
Mais tout de même... Madame était morte. Enfin, la mère, la femme qui les avait...Enfin, pas de mélancolie. Elle devait se forcer à re-noyer la boîte de ses souvenirs. Tout était finit. Finit. Et le moment présent ne faisait pas exception. Elle regarda de nouveau Baczil, et se rendit compte qu'il avait légèrement bougé et qu'il lui adressait un regard un peu penaud, et légèrement déçu. Elle n'arrivait pas à comprendre. Elle avait tout donné. Tout. Elle était juste resté,après cet... Enfin, elle était resté, elle avait survécu, elle avait toujours crûe qu'un jour, on lui rendrait tous ses efforts.Mais finalement, tout lui revenait. Tout ça n'avait servit à rien.Et elle se doutait bien que ce n'était que le début de ses problèmes.
Mais elle eu un brusque retour à la réalité, quand on frappa à sa porte. Et voilà, un client, et rien n'était prêt... Elle alla ouvrir, tout en étant suivit des yeux par Baczil. En effet, c'était bel et bien un client. Et elle ne savait pas trop comment réagir.

"Bonjours, commença t-elle avec douceur.
-B-Bonjours...?dit l'homme un quadra avec les cheveux qui commençaient à grisonner et à tomber,laissant découvrir son crâne lisse et brillant.
-Vous êtes venus pour mes services, je présumé?dit finalement Magdalenna, voyant que l'homme paraissait un peu gêné.
-Et bien...Oui, dit-il dans un sourire tordu.
-Bien, je vous demanderais de patienter ici quelques instants."
Elle ferma doucement la porte puis se tourna vers Baczil et le prêtre.
"Il est temps de partir.
-Oui, je suis désolé du dérangement"dit le prêtre avec son habituel sourire de grand-père. Mais ce ne fut pas la même chose pour Baczil. Pendant un instant, il eut le même visage qu'un petit garçon à qui on aurait refuser une sucette alors que tous le monde en aurait eu, sauf lui.
"Non!!!couina t-il, son visage se déformant un peu. Magda!!! Je ne veux pas te quitter!!! Reste avec moi, on aura trois chiens, une maison, et...
-Je suis allergique aux poils de chiens, répondit Magda, neutre.
-Beh...On aura...Tout ce que tu veux,mais reste avec moi!!!
-Baczil, cela peut paraître très touchant, mais vois-tu j'ai...
-MAIS JE T'AIME, BON SANG!!!!
-Baczil."
Le visage de Magda se crispa légèrement et son ton était tellement tranchant qu'elle aurait pu couper un morceau d'acier avec. Elle fit un pas vers la porte, l'ouvrit, et sans dire un mot, sans même rien faire, elle donnait l'ordre aux garçons de partir.
La prêtre, légèrement troublé, prit son antique canne au pommeau oxydé, puis descendit, faisant un geste chaleureux avec sa tête au client, dehors. Mais Baczil, lui, ne bougeait pas.
"Magda, s'il te plaît...lui dit-il d'un ton implorant.
-Baczil, tu vas devoir dormir dehors si tu ne suis pas le prêtre."
Baczil finit par sortir, une grosse envie de pleurer -ce qui agaçait beaucoup Magda, d'ailleurs.
Il eut une petite grimace en voyant le client. Il avait l'air malade, certes assez propre, la barbe assez bien rasé -malgré quelques coupures au niveau des joues-, mais sans ça... Il avait l'air paumé, pas intéressant, sûrement pervers et paranoïaque...
Et là, Baczil eu un choc. Magda allait devoir satisfaire cet homme? Cet espèce d'énergumène?
Il en fut choqué. A ce moment, il se fit une promesse.
Cette promesse, c'était de sortir Magda d'ici, et le plus vite possible.

[Ichigo]

Tu as vraiment un talent d'écriture ! :O Tu devrais écrire des livres plus tard. (:

[Hana]

Ma prof de Francis me dit aussi que j'écris bien, alors je finis par le croire...

Enfin, de là à devenir écrivaine... Ce pourrait être grave cool, mais c'est pas comme ça que je gagnerai ma vie XD"

[Hana]

Nouvelle.




Ainsi va le temps. Certaines choses restent, d'autres disparaissent. Mais dans cet univers en constante évolution, il restait une femme, ici, dans un coin de terre.
Seule.



Des perles d'eau habillaient sa peau blanche, pâle. Magdalenna les essuya d'un geste de la main, puis partie en grelottant vers sa caravane. Elle ouvrit vite la porte rongée par le temps, puis entra tout aussi rapidement dans l'antre qui sentait un mélange d'épices, de parfum, de maquillage et d'humidité. Sa serviette lancée sur son lit grinçant, elle alla fouiller dans son armoire. Le temps commençait à se rafraîchir, et la femme n'aimait guère avoir froid. Elle enfila d'abord un soutiens-gorge épais et simple, bouloché et marqué lui aussi par le temps, puis un haut sans manches gris perle collant à la peau. S'en suivirent une chemise blanche et fine, un haut en dentelle noire, un col roulé bordeaux, troué à certains endroits, un gilet en laine parfois mangé aux mites et qui sentait la campagne et pour finir, une vieille blouse violette rayée bleu de Prusse.
Elle enfila en bas un dessous blanc avec de la dentelle jaunie, un vieux pantalon de cheval qui avait dû voir le comte Dracul, des bas effilés couleur chaire, plusieurs autres paires de diverses chaussettes et chauffe-jambes ayant chacune une histoire et souvent un air piteux. Après s'être emmitouflée dans une écharpe de soie qui sentait la poussière, la jeune femme regarda son reflet dans le vernis parfois écaillé de la porte de son armoire. Elle se faisait penser à un oignon. Plus de la moitié de son armoire était sur elle. Des vêtements qui avaient tous une histoire et qu'elle n'avait que récupérés. Des vieilleries qui ne faisaient que lui cacher la peau. Mais acheter de nouveaux vêtements auraient été casser sa routine. Et ça, Magda ne pouvait se résoudre à le faire.

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